La viande conventionelle
Qu’est ce que la viande issue de l’élevage conventionnel sur la santé et l’environnement ?
Nous avons en effet différents types d’élevage, tel que l’élevage extensif, intensif, en batterie ou encore l’élevage hors-sol.
L'élevage extensif est une méthode d'élevage pratiqué sur de vastes étendues mais avec un rendement faible.
L'élevage intensif est une méthode d'élevage pratiqué sur de vastes étendues mais à l’inverse de l’enlevage extensif, il s’effectue avec un fort rendement.
L'élevage en batterie est un mode d'élevage intensif fondé sur l'entretien et l'exploitation d'animaux dans des batteries, c'est-à-dire dans des cages métalliques disposées sur différents niveaux. En général nous y trouvons dans ce cas l’élevage de volailles ou encore de poules pondeuses.
L’élevage hors-sol est mode d’élevage intensif qui amène à concentrer des bêtes dans des bâtiments fermés, où ils sont engraissés dans la période de temps la plus courte possible.
Impact pour la santé humaine
Une importante consommation de viande rouge (boeuf, agneau par exemple) peu engendré beaucoup de risque dont celui du cancer du côlon par exemple, et la cause à cette conséquence est une question d’enzyme humaine, appelé sulfotransferase, qui au contact d’un composé produit par la cuisson à une haute température de la viande, stimulent le développement des tumeurs du colon
Par ailleurs, les plus gros consommateurs de viandes rouges tel que le bœuf ou l’agneau présenteraient un risque de mortalité élevé ainsi qu’un risque d’apparition élevé de maladies cardio-vasculaires. Contrairement à ceci, les consommateurs de viande blanche (comme le poulet ou le poisson), courent un risque moins élevé de mourir, que ce soit d'un cancer ou de toutes autre causes de mortalité.
Impact sur l'environnement
La production de viande est gourmande en terre et en eau. En effet ¾ des terres arables sont dédiés à l’élevage, qui tous les ans, ingurgitent prés de 9% de la consommation des ressources en eau douce. Ainsi la déforestation due au manque de pâturage y est favorisé par l’élevage. Or cette impacte environnemental est dû en grande partie par le mode d’alimentation des bêtes, et particulièrement des bovins, où un bon nombre d’éleveur les nourrissent encore à l’herbe. Les prairies où les vaches se nourrissent, permettent d’autre part des quantités non négligeables de carbone.
Les utilisations d’hormone et d’antibiotique
Une hormone est une substance sécrétée par la glande endocrine. Elle est véhiculée dans le sang et agit ainsi sur le fonctionnement de certains organes ou dans certains processus.
Un antibiotique est un médicament qui s'oppose à la multiplication des bactéries néfastes dans l'organisme ou qui les détruits.
Les hormones et les antibiotiques sont utilisés dans la production des aliments, ces additifs favorisent la croissance des animaux et réduisent les risques de maladie transmise par les produits alimentaires.
Que sont les hormones de croissance et les antibiotiques ?
Les hormones de croissance peuvent être naturelles ou artificielles. Leurs utilisations servent de stimulation pour la croissance des tissus maigres tout en réduisant la présence des graisses chez les animaux. Nous acquérons de ce fait un produit plus sain à moindre frais pour le consommateur.
Les antibiotiques peuvent être utilisés pour soigner des maladies chez les animaux et les prévenir. C’est en freinant la croissance des bactéries nuisible pour la santé des animaux et des humains ou en achevant ces bactéries qu’ils interviennent. Nous acquérons de ce fait des produits alimentaires non porteurs de maladies.
Mais nous retrouvons aussi la farine animale
Les farines animales sont issues de la réduction en poudre de carcasses d’animaux comestibles, ce sont les restes d’os et de viandes issues des animaux d’élevage, qui ne sont pas utilisés dans l’alimentation humaine.
Ces farines de viande sont utilisées dans l’alimentation des animaux d’élevage. En effet, elles sont riches en énergie comme en protéines, et sont parfaitement bien digérées.
Concernant ces farines animales, elles sont strictement interdite et aucun animal ne doit en consommer depuis la décision prise le 15 novembre 2000, ceci est due au rôle avéré qu’ont joué ces farines dans la contamination de l’encéphalite spongiforme bovine (ESB), plus connu sous le nom de « la maladie de la vache folle ».
Or la démolition et la substitution de ces farines, sont les deux problèmes majeurs de cette interdiction.
Pour la démolition, les cimentiers estiment donc pouvoir en brûler une importante partie, les usines d’incinération d’ordure ménagères prennent de même en charge une bonne quantité.
Mais on procède par la suite a un stockage des farines, accordé jusqu’à la mise en place de nouvelles unités de traitements, puisque les capacités d’incinération ne sont pas tout à fait suffisante.
Pour la substitution de l’alimentation animale, les protéines végétales provenant particulièrement du soja, remplaceraient ces farines animales.
Cependant, le conseil national de l’alimentation prône un retour aux farines qui devrait se faire par phase de progression.
Leurs arguments sont les suivants :
Ils expliquent que la proposition initiale de la Commission européenne envisage une autorisation des Protéines Animales Transformées (PAT) de porcs, de volailles et de poissons, dans l'alimentation de ces mêmes animaux. Les protéines animales transformées proviennent par définition d'animaux sains. Les porcs, volailles et poissons sont naturellement omnivores, voire carnivores. Et il serait nécessaire de faire la différence entre les PAT dont nous parlons aujourd'hui, issues de produits sains, et les farines animales, constitués des dépouilles d'animaux, étant interdites pour tous les animaux dans l'Union Européenne.
Mais ceci ne changera rien, la réponse sera toujours negative et le ministre de l'agriculture réaffirme son refus à la réintruduction de cette farine animale.